Vous présupposez que l’argent taxé serait voué à disparaître. Or, c’est faux : quand l’État vous prend vos biens, il ne les brûle pas ni ne les expédie sur Mars, mais les donne en offrande à ses maîtres, à savoir les actionnaires riches à milliards.
Et quand je sais que l’argent que je place sur mon livret « A » au taux de 1% annuel sert à prêter à d’autres à des taux rarement inférieur à 3%, ce sont moins les membres des classes moyennes que les milliardaires possédant la banque dont je suis client que j’ai tendance à percevoir comme heureux bénéficiaires.